PORTUGAL 2010 (Deuxième Partie)

Publié le par voyages-en-camping-car-et-radonnees.over-blog.com

 

08 septembre

 

         La nuit n’a pas été très calme, des va et vient, des voitures mais aussi la pluie. Ce matin nous ne sommes pas pressés c’est journée relâche, lessives et rangement.

         Le ciel est menaçant mais pas de pluie, nous allons faire un tour en bordure de plage, mais hélas nous devons rentrer rapidement le ciel nous tombe sur la tête.

         Direction le nord, arrêt courses à Intermarché et repas de midi sur le parking, pour le camping siera de Gelfa à Ancona où nous pourrons utiliser les machines à laver.

         Camping un peu surprenant, beaucoup de caravanes avec auvent, et terrasse (parfois dallées) mais le tout protégé par des espèces de grandes tentes plastique jaunes ou grises qui englobent le tout.

         Il fait à nouveau beau, le soleil brille et le ciel est bleu.

         Le restaurant de parc aquatique attenant est une zone wifi, donc en sirotant un thé nous profiterons de cette aubaine pour mettre à jour notre messagerie et blog.

 

09 septembre

 

         Décollage vers 10h, après le café traditionnel, sous un temps exceptionnel.

         Traversons la grande zone industrielle de Viana où des grandes cheminées de briques rouges se dressent dans un ciel d’azur où s’effilochent quelques nuages blancs, puis de grands bois où eucalyptus et pins cohabitent. C’est endroit ombragé et frais est le terrain de jeu de ces dames en jupettes ou en short  qui font le plus vieux métier du monde.

         L’arrivée sur Barcelos est impressionnante, des voitures partout, pas une place de barcelosparking libre, j’avais oublié que le jeudi était jour de grand marché. Tournerons encore une fois, parfois dangereusement…. Avant de trouver des places agréables où nous pourrons nous installer pour le repas.

         Un tour au marché, un grand marché coloré qui reste malgré tout rural et authentique, l’un des plus grands et des plus anciens du Portugal. Il s’étale sur une vaste esplanade au centre de la ville. On peut y trouver tout ce que l’on veut. D’un côté les paysans vendant leurs produits, coqs et poules vivants, légumes et quelques fruits, de l’autre l’artisanat et les vêtements, les coqs peints y tiennent une bonne place, symbole de la ville il est devenu le symbole du Portugal.

 

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         Barcelos petite ville située sur la rive droite du Cavado dispose d’un quartier ancien situé autour du pont médiéval. Le coq de Barcelos et sa légende. Un pèlerin, se rendant à St Jacques de Compostelle, fût accusé de vol alors qu’il quittait la ville. Dans l’incapacité de prouver son innocence il fût condamné à la pendaison. Il tenta alors une ultime démarche auprès du juge et avisant le coq rôti destiné au repas de ce dernier, déclara que pour preuve de son innocente le volatile se lèverait et chanterait…Le miracle eut lieu et le pèlerin fût libéré. Depuis ce jour là le coq est l’emblème de la ville.

 

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         Nous nous promènerons dans la ville, visitant les ruines du palais des ducs de Bragance, palais construit au 15ième, aménagé en petit musée archéologique de plein air, l’église paroissiale tout proche construite au 13ième, à la façade sobre. L’intérieur est bordé de chapelles baroques, les murs revêtus d’azuléjos. Dans le petit jardin situé devant s’élève un pilori portant un lanternon en granit.

         Quitterons la ville par la route 205 qui nous conduit de villages en villages, mais pas facile de trouver un lieu pour la nuit. Une petite place vers une église nous tend les bras, mais le clocher sonne tous les quarts d’heure, cela semble beaucoup pour notre tranquillité. Poursuivons donc au village de Soutelo. Mais devinez où ? Tout près d’un sanctuaire où le clocher sonne encore toutes les quinze minutes.

 

10 septembre

 

         Cette nuit nous avons tout eu, le clocher, le coq, les dindons, les pigeons, les poubelles, les chiens, les voitures et j’en oublie certainement….Je vous laisse imaginer la nuit que nous avons passé.

         Le beau temps est revenu avec ses températures très agréables et un ciel d’azur que pas un nuage ne vient assombrir.

         Ce matin nous sommes donc pèlerins pénitents nous allons visiter Bom Jésus do Monte, tout près de Braga, bienvenue aux amateurs d’art baroque et d’architecture religieuse.

         La via sacrée est un parcours initiatique, commençant par un élégant portique surmontée d’une croix et s’achève par une autre croix entre les deux tours de l’église.

         Monterons donc au sanctuaire par cette voie sacrée empruntant l’escalier monumental, pas à genoux, comme les anciens pèlerins. Ce dernier est bordé de chapelles correspondant aux stations du chemin de croix, abritant ainsi une scène de la Passion évoquée par des personnages en terre cuite, grandeur nature. Auprès de chaque chapelle on peut voir une fontaine  ornée de motifs mythologiques. Cet immense escalier se poursuit par celui des cinq sens et enfin celui des trois vertus dont les rampes blanches se croisent.

         Nous aurions pu emprunter le funiculaire, inauguré en 1982, funiculaire à eau, un des plus ancien du monde.

 

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         A la base de l’escalier des cinq sens deux colonnes où s’enroule un serpent, l’eau sort de sa gueule et tournoi le long de son corps, au dessus la fontaine des cinq plaies, puis à chaque palier un fontaine allégorique se rapportant aux cinq sens, l’eau jaillit des yeux pour la vue, du nez pour l’odorat, des oreilles pour l’ouïe, de la bouche pour le goût, puis un personnage tenant des deux mains une cruche d’où l’eau coule représente le toucher.

 

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        Quant à celui des trois vertus chaque fontaine évoque la foi, l‘espérance et la charité.

         Chaque balustrade est décorée de statues évoquant les personnages de l’ancien testament.

         L’église est très sobre mais le cœur de toute beauté, est décoré d’un calvaire dans le style des chapelles.

         L’ensemble est une merveille maitrisant parfaitement la symétrie et une profusion d’art baroque Portugais.

         L’escalier comporte 575 marches, faciles à monter avec de nombreux paliers mais il permet d’apprécier l’architecture baroque et la beauté de cadre naturel.

         Nous sommes garés sur un parking ombragé et agréable, nous y prendrons donc notre repas de midi.

         Ce dernier terminé, nous remonterons par une petite route sinueuse et ombragée pour rejoindre le Mont Sameiro à 572m. Ce dernier est couronné un sanctuaire, lieu de pèlerinage très fréquenté. On peut y accéder par un grand escalier encadré de deux colonnes portant des statues. Une grande crypte souterraine fait penser à l’église de Lourdes. Un grand escalier de 265 marches mène à la lanterne de la coupole, d’où la vue est parait-il imprenable. Nous ne tenterons pas l’expérience. Le thermomètre placé, devant l’église au soleil affiche allègrement 35°.

 

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         En trente kilomètres seront rendus à Ponte de Lima, un camping improvisé pour autocaravanes est indiqué à la sortie ouest de la ville. C’est une très bonne solution car nous ne savions pas où stationner en ce week-end de Ferias Novas.

         Il n’y a encore que peu de monde et nous pouvons choisir notre place sur ce terrain herbeux. Mais petit à petit il se rempli, des nombreux camping-cars Portugais sont là ainsi que de nombreuses tentes et quelques caravanes.

         Merveilleusement situé, ce parking nous permet d’atteindre la grande allée de platanes (reliant le centre ville) où se trouvent les marchands ambulants, les manèges, autres jeux et restaurants de rues. Pour l’occasion de cette grande fête la ville, le pont romain et les églises sont illuminées. Nous rentrerons vers 22h30, l’heure où les Portugais commencent à sortir.

 

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                Dormirons nous ?

 

 

11 septembre

 

         Comme vous vous en doutez nous avons passé une folle nuit….Mais ce matin nous n’aurons pas plus de tranquillité, des jeunes, un peu éméchés, ont mis une radio de voiture à tue tête et se trémoussent au son des boum boum boum…. Ce n’est que quelques heures plus tard, quand la batterie aura rendu l’âme, que le silence revient.

         Nos voisins Portugais sont très aimable, le Monsieur parle le français  et nous donne quelques « bons tuyaux »…

Ainsi se passe la matinée à papoter ou à se reposer. Repas dehors à l’ombre de nos stores car le soleil est bien présent et plutôt chaud. Nous apprécions nos relax après le repas, il fait un petit air qui tempère l‘atmosphère.

         Vers 15H nous irons en ville tenter de dénicher la bonne place pour voir le défilé. Malgré beaucoup de monde nous arrivons à être au premier rand, chacun son choix, nous au soleil mais à notre goût pour la visibilité, nos amis à l’ombre coincés entre mur et personnes assises.

         Un défilé, avec la participation des villageois des alentours en habits traditionnels souvent ornés de bijoux, des groupes folkloriques de toute la région et des chars conduits par des tracteurs faisant revivre des vieux métiers, s’étire le long des rues de Ponte de Lima. Les traditions ne se sont pas perdues et la culture populaire reste vivace danses et chansons animent cette « Feiras Novas ». Je ne pousse pas plus loin la description vous verrez cela en photos, dans le diaporama.

 

 

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           Durant deux heures sous un soleil de plomb nous resterons là à admirer cette manifestation, comme un nombre considérable de Portugais qui se sont déplacé pour cette fête. Il est de coutume d’aller vers les chars chercher, pains, gâteaux, miel, fèves ou vin.

 

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         Nous irons vers nos petits cubes blancs pour prendre un peu de repos maintenant que le soleil baisse à l’horizon et que la fraicheur commence à arriver. C’est aujourd’hui samedi et nous prendrons tranquillement un Kir au vinho verde du coin offert par Brigitte et Lucien.

         Après un repas léger nous retournerons seuls en ville faire des photos des illuminations, manger quelques churros et se connecter à la borne wifi libre près du syndicat d’initiative.

 

12 septembre

 

         La nuit sera un peu plus calme et meilleure pour certains. Et maintenant direction braga.pngBraga, le plus important est de faire les services. Plus d’eau pour certains, peu pour d’autres…  Je suppose que vous devinez !!!!

         Notre petite route traverse une région de collines où la végétation est généreuse, les châtaigniers peuvent cohabiter avec quelques palmiers décoratifs mais aussi des vignes, toujours des grands pieds sur échalas, des pins ou encore de eucalyptus et des oliviers.

         C’est sur le parking de Bom Jésus que nous ferons nos pleins en demandant l’autorisation à la petite grand-mère qui s’occupe des toilettes en la gratifiant généreusement.

         Puis direction la ville pour tenter de se garer, toujours aussi peu d’indication, mais quelques places vers le marché nous permettent une halte proche du centre historique.

         Braga  combine l'importance religieuse et la prospérité commerciale et industrielle d'aujourd'hui.

         Notre première occupation sera de trouver le restaurant « Frigideiras do Cantinho » pour goûter la spécialité du coin, la Frigideira, un feuilleté à la viande où parait-il elles sont les meilleures du coin et les plus goûteuses. Les parts sont si copieuse au Portugal que nous décidons donc de prendre une dose, comme ils disent, par couple, donc deux frigideiras et deux bacalhau natta, sorte de brandade avec des morceaux de morue et de pommes de terre avec de l’oignons, ce fût un petit délice pour même pas dix euros par personne avec café et eau. C’était largement suffisant car en plus on nous a servi une salade mélangée.

        Comme dit le routard « à noter le sol transparent qui tombe en ruine…."nous le découvrirons en allant au petit coin car nous avons mangé dehors confortablement installés à l’ombre, dans la rue piétonne.

         La température oscille entre 30 et 33°, se promener en ville relève du parcours du combattant, rien n’est indiqué. Nous flânons dans le centre historique de Braga surnommé la « Rome » Portugaise. Un nombre d’églises nous attendent et de marcheurs on va devenir pèlerins.

 

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         Dressée au cœur de la ville, la cathédrale forme un large complexe avec l’église elle-même, le cloitre et les chapelles qui gravitent autour. Au dessous du chevet hérissé de balustres et de pinacles trône Notre Dame du Lait. A l’intérieur un buffet d’orgues constitue un ensemble baroque de toute beauté, (mais ici photos interdites) dont l’exubérance choque par rapport à la sobriété architecturale de la nef.

 

 

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          La fontaine du Pélican de style broque trône devant le palais  épiscopal et l’hôtel de ville.

 

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         Un petit tour sur la place de la République pour voir les arcades rénovées en 1715 devant lesquelles nous aurions du voir un beau jet d’eau et l’église de la Congrégation.

         Il fait très chaud le mercure atteint allègrement les 33° nous allons donc stationner sous les grands arbres du parking de Bom Jésus. Là sont installés de nombreux Portugais sans doute venu chercher un peu de fraicheur et manger en famille.

         Ce soir le calme semble revenu bien que quelques voitures circulent encore.

 

13 septembre

 

         Effectivement la nuit a été calme et nous avons bien dormi, il n’en est pas de même pour Brigitte et Lucien.

         Le soleil est toujours bien présent et commence à chauffer, heureusement un vent léger souffle rafraichissant ainsi l’atmosphère.

         Nous partons donc pour la haute vallée du Cavado dans le nord du Portugal la région Trâs Os Montes, région aux climats extrêmes où les méfaits de la modernisation ne se pas trop sentir dans les petits villages reculés.

         Dès la sortie de Braga la route serpente à flanc de colline et l’on domine la vallée  élargie du Cévado, profonde mais sauvage où se blottissent quelques villages. Nos parcourons des collines dénudées hérissées de curieuses roches ruiniformes.

         Cette vallée disparait alors qu'une autre très riante, parsemée de hameaux,celle du rio Ave apparaît sur notre droite. Fougères, genêts et bruyères nous accompagnent. Dans le lointain les collines boisées aux crêtes dénudées défilent.

         La nationale 103 que nous empruntons surplombe à nouveau la Cavado que nous allons suivre et dominer. De belles vues apparaissent sur la retenue de Caniçada qui se faufile au gré du relief, dommage les collines environnantes ont été ravagée par le feu. Un peu plus loin on contourne la retenue de Paradela, retenue à 112m au dessus du fleuve.

         Poursuivant notre route nous arrivons au grand barrage de Do Alto Rabagâos, nous le contournons par la gauche mais avons beaucoup de mal à l’approcher. Nous quitterons donc la 103 pour prendre une toute petite route fort étroite mais en bon état et nous pourrons, par un chemin jeepable, accéder à son bord. Un grand lac eaux eau bleues parsemés d’ilots s’offre alors à nous.

 

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         Il est un peu tôt pour le repas mais le lieu est idéal pour un petit décrassage du frigo de Lucien qui fonctionne au ralenti, nos hommes s’affairent alors que nous préparons le repas. Repas que nous prendrons dehors et au soleil.

 

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         Notre route caracole en altitude nous atteignons les 700M et avons une belle vue le barrage, une imposante muraille de deux kms, au tracé en baïonnette, flanqué en amont de trois portiques  commandant les vannes.

         Nous visitons le Portugal profond et rencontrons plus de tracteurs que de voitures, heureusement car la chaussée est très étroite, parfois on à l’impression d’aller nulle part et l’on se demande où l’on doit continuer.  

         A Alturas de Barroso, village traditionnel, nous demandons notre route, ici les Portugais souvent expatriés, parlent français. Discutons avec un Monsieur qui habitait à Marsannay la Côte, mais qui est retourné au pays, laissant sa maison à son fils. L’autre Monsieur vit à Paris mais est venu en vacances dans son village. Nous profitons de la livraison du boulanger pour acheter notre pain, car n’avons trouvé aucune boulangerie sur notre chemin.

         Mais le village le plus typique est Vilarinho de Seco, un hameau de montagne aux maisons rustiques en pierres sèches, souvent aux toits d’ardoises, les poules errent sous les espigueiros, encore utilisés de nos jours. Les grands-mères, habillées de vêtements noirs, tricotent et bavardent sous les porches à l’ombre et à la fraicheur, comme à l’ancien temps chez nous. Une odeur de bouse nous rappelle le temps où nous allions en vacances à la montagne garder les vaches. Nous discutons avec une jeune dame qui nous explique que la vie est rude, qu’il fait très chaud, elle va ramasser les pommes de terre et nous la revoyons sur son tracteur. Tout le monde nous salue et nous dit un petit mot en français. Les Portugais sont très aimables et très serviables.

 

 

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          Dans les champs, délimités par de grands murs en pierres sèches, quelques troupeaux de bovins paissent, bœuf de la race des barossâ avec d’immenses cornes.

 

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         La descente vers la 311 se fait au milieu de blocs de rochers souvent arrondis et polis pas l’érosion. Malheureusement par endroit la forêt a été dévastée par le feu, laissant un paysage de désolation. 

 

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           Quelques kilomètres plus loin, dans un cirque de forêts verdoyantes, se niche boticas.gifBoticas où nous irons au camping municipal (10,5€ avec électricité). Nous pourrons faire une grande lessive et surtout la sécher car il fait très chaud 33°et il y a un peu de vent. A 22h45, heure locale, il fait encore 22° et jusqu’à présent nous étions dehors entrain de pianoter.

 

14 septembre

 

         Décollage difficile ce matin encore départ 9h50, au risque de me répéter je dis encore grand beau et ciel d’azur.

         Nous roulons dans un décor de petits monts aux aspects contradictoires tantôt déchirés tantôt bombés. Une agriculture de montagne sans doute difficile, seuls de lopins de terre sont cultivés, des vignes, des champs de courges et de maïs récalcitrant qui semblent s’étioler sous la chaleur.

       chaves  L’arrivée sur Chaves est très difficile, pas de parking adéquat en vue, des sens interdit partout, des travaux et des rues étroites.  Nous irons donc faire des courses à Leclerc, mangerons sur le parking et partirons ensuite visiter la ville. PORTUGAL-1 2521

         Chaves est une station thermale, blottie dans une plaine fertile, traversée par la Tâmega qu’enjambe un pont romain du 3ième, il aurait été construit par l’empereur Trajan, mais résiste encore fort bien aux crues qui s’avèrent parfois violentes en automne. Il nous permettra d’accéder à l’église Santa Madalena toute proche.

 

 

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         Unique vestige du château fort disparu un donjon, crénelé à échauguettes domine la ville.

 

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         La place de Camôes est au cœur du vieux quartier de la ville, calme, élégante, aux maisons blanches rehaussées de balcons à encorbellement colorés. En son centre, devant l’hôtel de ville, à la façade d’époque classique, trône la statue de Dom Alphonso, premier duc de Bragance.

 

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         Juste à côté se dresse l’église de la Miséricorde, édifice baroque du 17ième agrémenté par des colonnes torsadées. Les murs intérieurs dont couverts d’azulejos représentant diverses scènes de la vie du Christ, elle abrite un retable de bois doré et le plafond en bois peint vient couronner l’élégance du style.

         Sur la place un pilori  de style manuélin.

         A pied, comme en voiture avons beaucoup de mal à nous diriger mais arriverons tout de même au fort sud, fort Francisco, ancien couvent franciscain,  plutôt du style Vauban, transformé en hôtel devant lequel se trouve un beau petit jardin.

 

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         C’est tout à fait par hasard que nous trouverons la pastelaria Sissi recommandée pour ses « pasteis de Chaves », feuilletés à la viande. Nous les dégusterons ce soir, ils sont excellents, même genre qu’à Braga.

         Après cette promenade sous un soleil ardent nous nous dirigerons vers Braganca, nous apprécierons nos climatisations car le thermomètre annonce allègrement 38°.

          Le paysage change sans cesse, les châtaigniers succèdent aux vignes ou aux oliviers et cela quelle que soit l’altitude. Nous traversons des paysages agréables faits de vallons boisés, sauvages, parsemées d’amoncellements de granit et où coulent de petits ruisseaux aux eaux cristallines et chantantent. On se croirait presque en Ardèche. Plus on remonte vers le nord plus les châtaigniers sont présents.

         L’heure tourne… que faire ? arrêt improvisé et breifing….

         Nous décidons de chercher un coin pour la nuit, nous visiterons la ville de Braganca demain. Nous voilà à travers la campagne, sur un plateau flirtant avec les 700m, émeraude et or, les arbres et les chaumes, direction un petit bled perdu et mystérieux, à la frontière Espagnole dans le parc de Montesinho : Rio de Onor. Le lieu est très agréable, un petit bout du monde authentique, comme je les aime. « Obrigada senhora Brigitta » 

         Un petit village typique aux maisons de pierres et aux toits d’ardoises près du rio de même nom. On peut y voir un vieux petit pont à deux arches, près d’un moulin abandonné et en aval des lavoirs comme autrefois.

 

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         Passons la frontière, frontière invisible, parait-il qu’une simple chaine la marquait autrefois. Mais le village Espagnol n’a pas la même allure, l’on traverse le rio sur des espèces de grosses poutres en ciment posées à même l’eau.

 

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         Alors que nous mangeons, un vieux monsieur perché sur sa petite charrette tirée par mulet rentre sans doute chez lui. La vie rurale semble bien préservée dans ce coin retiré.

         Le lieu est calme seule la cloche de l’église sonne deux fois les heures mais aussi les demies heures.

 

           De Rio de Ornos à Lisbonne              Cliquez  ICI

 

15 septembre

 

         Vous n’allez sans doute pas me croire mais dans ce petit bout de paradis reculé, j’ai capté internet gratuitement. Et oui c’est ainsi au Portugal, bien plus en avance sur nous …. Je vous l’accorde j’ai un peu galéré, mais j’y suis arrivée. A bon entendeur salut !!!

         L’horloge c’est gentiment arrêtée à 22h pour ne recommencer qu’à 7h ce matin, raisonnable…

         Le temps n’est pas aussi ensoleillé que d’habitude, des nuages trainent… En peu de temps atteignons la citadelle de Bragança couronnant la colline. A ses pieds une belle aire de service nous attend, de nombreux camping-cars y sont déjà.

         Bragança : ce nom prestigieux évoque une grande famille, la dynastie de Bragance bragance.pngqui régna de 1640 à 1910, et restaura l’indépendance Portugaise face à l’Espagne.

         Sa cité médiévale, à l’abri des remparts, domine la ville basse. Il se dégage de ce lieu pavé et tranquille une atmosphère désuète mais pleine de sérénité. Dommage que les maisons ne soient pas restaurées dans l’air de l’ancien temps, elles sont tout de même habitées.

         Le château possède un donjon carré flanqué d’échauguettes et de tours, il abrite un petit musée militaire que nous irons voir, tandis que Brigitte se repose à l’ombre d’une glycine. Nous grimperons jusqu’à la plateforme du donjon d’où la vue est imprenable.

 

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         Flânant sur les remparts nous ferons le tour complet de cette citadelle, admirant au passage le pilori de style gothique qui repose sur un sanglier taillé dans la pierre, le « Domus Municipalis », hôtel de ville, date du 12ième un des plus anciens du Portugal, percé de petites ouvertures ou encore l’église Santa Maria d’origine romane remaniée au 18ième ,à l’intérieur elle offre un plafond en trompe l’œil représentant l’Assomption.

 

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         Après cette promenade agréable malgré une atmosphère très lourde nous prendrons le repas de midi sur l’aire de service. Discuterons avec des Belges, profitant de leurs expériences et de leurs bons coins.

 

            Le ciel est maintenant tout gris et l’atmosphère de plus en plus pesante. Nous roulons sur l’IP4, feux de croisements allumés, en direction du Manoir de Mateus, à villa realtravers des paysages de moyenne montagne tantôt avec des chênes lièges, tantôt des  pins, tantôt des oliviers puis des châtaigniers et des vignes à l’approche de Vila Real.

         Une petite erreur de pilotage, un demi tour et nous voilà tout près de Manoir, mais encore une fois difficile de se garer, nous y parviendrons tout de même à l’église toute proche, mais son clocher sonne..…

         Le Manoir est fait de telle sorte qu’il n’est pas visible depuis l’entrée, mais au contour d’une allée il apparait, c’est un petit bijou de l’architecture baroque édifié au 18ième par Nicolau Nasoni, artiste et architecte Italien plein d’audace. Sa façade, présentant un escalier à balustres, un fronton armorié encadré de deux statues, se reflète dans le miroir (bassin ajouté bien plus tard) ainsi que la chapelle attenante.

 

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         Se promener dans les jardins reste un plaisir simple malgré quelques gouttes inoffensives qui tombent. Massifs de buis, judicieusement taillés sur un air de jardin à la Française et charmilles formant un tunnel de verdure agrémente le lieu.

 

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         Il est l’heure de visiter l’intérieur, David, notre guide, parlant un français parfait, nous conduit de salles en salles. On est séduit par la beauté des plafonds en bois de châtaignier sculpté, par la richesse de la bibliothèque, comprenant de nombreuses éditions françaises et par certains meubles.

         Que dire de notre chambre à coucher ? Elle est encore sous le clocher, y resterons-nous ? Pour l’instant oui car on peut y capter la TV, après nous verrons, nous avons une solution de repli.

 

16 septembre

 

         Le ciel est moutonneux, d’un blanc laiteux avec quelques coins bleus, la température est fraiche. L’horloge a inlassablement égrainé ses heures et ses demi-heures sans trop troubler notre sommeil.

         C’est par une petite route sinueuse que nous prenons la direction de la vallée du pinhao.gifDouro, exactement pour Pinhâo.

         Le Douro est un fleuve capricieux au cours irrégulier qui dévale de l’Espagne, où il prend sa source à 2060m d’altitude, dans la Sierra Urbion,

pour se jeter dans l’atlantique à Porto.

 

         PORTUGAL-1 2675 Cet itinéraire nous fera découvrir les vignobles de porto, les collines ondulent en terrasses et dévalent jusqu’au fond de la vallée, ponctuées de nombreuses « quintas » (maisons de domaines vinicoles). Le paysage est d’une rare beauté. On rencontre des paysans, binette sur l’épaule allant ou venant du boulot, à pied. Mais quand on voit ce vignoble on comprend pourquoi, ici il n’est pas question d’utiliser un tracteur, pourtant chaque centimètre de ce précieux sol schisteux est cultivé. On croise quelques femmes âgées, en noir, on les croirait en deuil perpétuel…

        

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       La gare et ses azulojos

 

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        Vers 11h prenons le train pour la haute vallée du Douro direction Pocinho, la petite gare est ornée de panneau d’azuléjos illustrant les vendanges. On croyait monter dans un petit train à vapeur, nous promenant tranquillement à 30kms /h, mais en réalité c’était une ligne régulière. Dommage, cependant nous avons pu admirer un autre paysage toujours des gradins contenant quelques rangées de vignes, se mirant dans les eaux sombres du fleuve puis une vallée escarpée boisée avant d’atteindre le terminus. Ici, mis à part la gare il n’y a rien d’autre, nous grignoterons un sandwich en attendant l’heure du retour.

 

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         Repas au camping car, un peu tardivement à Pinhâo, bourgade perdue derrière les collines, qui coule des jours tranquilles au rythme du grand fleuve.

 

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         Un proverbe local dit « Dieu créa la terre et l’homme, le Douro » C’est après avoir vu les rives sculptées du Douro que l’on comprend l’immense travail réalisé durant des siècles, par l’homme.

         A la sortie de Pinhâo la route N222 franchit le Douro sur un pont style Eiffel et suis la vallée, rive gauche, aux versants escarpés, toujours aménagés en terrasses que soutiennent des murettes et plantés de vignes. En rangs serrés, ou ondulés, ou en forme d’éventail elle forme une mosaïque de vert très agréable.

Mis à part quelques oliviers, la vigne revêt ici l’aspect d’une monoculture.

         Sur le Douro, naviguent quelques bateaux de croisières, après vingt cinq pesoregua.gifkilomètres, toute de blanche vêtue, apparait, sur l’autre rive, Peso de Regua, il ne nous reste plus que le grand pont à franchir et nous voilà en ville.  Une aire de service et un grand parking vont nous permettre de passer là, une nuit tranquille en compagnie d’une dizaine de camping-cars.

 

17 septembre

 

         Journée de transition, ce soir nous serons à Porto où dans les environs.

Le ciel est gris et dès notre départ une grosse giboulée nous tombe sous la tête, mais ne présente qu’un gêne passagère car elle s’arrête presque aussi rapidement qu’elle est venue. Cependant la vallée du Douro est un peu terne et le fleuve aux eaux sombres reflète la tristesse du ciel.

         Notre route est très étroite et très sinueuse, elle monte, descend, tourne, surplombe le Douro puis le quitte puis le rejoint à nouveau, nous offrant des paysages variés où la vigne est un peu moins présente, les « quintas » bien plus rares. De grands arbres de diverses espèces bordent notre itinéraire, il y a aussi beaucoup de mimosas, ces lieux doivent être encore plus agréables lors de leur floraison.

         Après un court arrêt, pour le repas de midi, au bord du grand fleuve nous poursuivons pour Maia où nous voulons retrouver un concessionnaire camping-car en vue d’acheter un raccord gaz, car nous ne finirons pas notre voyage et les bombonnes Portugaises ne sont semblables aux nôtres. Et là la galère commence, car nous voyons un vendeur de caravanes mais impossible de l’atteindre. Nous y arriverons enfin après tours et détours…Nous ne trouvons pas notre bonheur mais partons avec une adresse en poche, que nos GPS retrouveront sans trop de difficultés. Chez Hymmer, rien, mais on nous dit que les stations services sont en mesure de nous fournir l’objet convoité. Encore rien à la station précisée.

  vngaia.gif       Nous prenons l’autoroute et direction Vila de Gaïa où nous devons trouver un camping. Là pas trop de problèmes mais le « campismo » atteint n’est pas celui que nous voulions. Nous y restons tout de même, apparemment un peu moins cher et plus près de Porto.

         Nous voilà donc installés pour….. je ne sais pas encore. On verra bien.

         En tout cas les pleins, les vidanges sont fait, la lessive sèche.  

 

18 septembre

 

         Journée consacrée à la visite de Porto. Porto, grande ville célèbre pour ses vins, ville de négoce, ville industrielle, ville conservatrice, la deuxième du pays, se situe sur la portorive droite du Douro. C’est aussi une ville fluviale à l’âme granitique, habité par une population frétillante, mais aussi ville ancienne et authentique. Un dicton populaire dit « Braga prie, Coimbra chante, Lisbonne s’amuse et Porto travaille »

         C’est avec le bus N°15 que nous partirons donc du camping et que dire de ce trajet dans des ruelles très étroites et parfois aux virages à angles droits. Notre chauffeur, avec une dextérité étonnante, pilote son car pied au plancher. On ne peut s’empêcher d’imaginer un volet qui s’ouvre ou, pire encore, une personne qui sort rapidement de chez elle. Arrivés au terminus nous repérons les lieux en vue de notre retour et allons vers l’office du tourisme pour avoir tous les renseignements nécessaires.

         C’est donc vers la cathédrale que nous nous dirigeons, mais point d’information, nous aurons donc une autre adresse. L’église forteresse du 12ième  imposante et granitique fût un des premiers monuments romans construit au Portugal. L’aspect rude et massif de l’extérieur roman contraste avec la sobriété de l’intérieur. Elle posséde une nef centrale assez étroite encadrée par deux bas côtés, le cœur à été transformé à l’époque baroque. C’est l’occasion de faire une pause  en plein moyen âge et d’admirer l’immense quartier qui descend jusqu’au Douro.

         Sur l’esplanade surplombant la ville et le Douro trône un magnifique pilori datant de 1945.

         Poursuivant notre idée de retrouver l’office du tourisme nous flânons dans les rues cherchant la bonne direction, jetant, au passage, un coup d’œil à la salle des pas perdus de la gare Sao Bento qui présente de magnifiques azulejos retraçant des scènes de la vie quotidienne.

         Des rues sont interdites à la circulation, nous apprendrons qu’aujourd’hui est un jour sans voiture, malgré tout il y a des embouteillages et des coups de klaxons retentissent.

 

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         Enfin retrouvons notre « tourismo », achetons notre «  pass » pour les transports en commun pour la journée et allons au restaurant Biboporto sélectionné par le Routard qui s’avèrera fort médiocre. Dès l’entrée une odeur désagréable règne, gênant nos narines sensibles, Paul doit même sortir. Un repas quelconque.

         Malgré la chaleur nous poursuivons notre visite par les deux églises accolées, Carmelitas et Carmo, pourtant si différentes extérieurement malgré une architecture baroque. Une façade est recouverte d’azuléjos évoquant la prise de voile des carmélites. Les intérieurs baroques, en bois dorés, sont impressionnants. Sur la place se trouve une agréable petite fontaine.

         Jouxtant cette place la rue Carmelitas nous offre une  belle façade blanche, plutôt insolite, abritant la librairie Lello e Irmâo construite en 1881. Comme dit le routard « il faut y mettre son nez une fois ». Effectivement cette librairie ancienne est pleine de charme désuet, au centre se dresse un extraordinaire escalier en bois à double volée et à double orientation, formant une sorte de huit.

 

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         Dans notre lancée nous montons les 197 marches de la Tour Clérigos, (monument le plus caractéristique de Porto), petit exercice digestif qui nous permettra de contempler la ville et le Douro à 76 m de hauteur et visiterons l’église construite au 16ième par l’architecte baroque d’origine Italienne, Nicolau Nasoni.

 

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         Notre promenade se poursuivra par des petites rues étroites qui ne reflètent pas la prospérité, immeubles vétustes et colorés avec beaucoup de linge séchant aux fenêtres.

 

 

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 Passerons devant le palais de la bourse, à la façade un peu austère, pour découvrir une petite merveille l’église Sâo Francisco. Avec le même billet pourrons voir les catacombes, un petit musée et l’église. Construite en 1245, d’origine romane, puis transformée en gothique et enfin en baroque, l’église n’est que richesse et splendeurs de bois sculpté dégoulinant d’or qui la revêt presque en entier (500kg d’or).  C’est le triomphe de l’art baroque où tout disparait sous des pampres, des angelots et des oiseaux. L’arbre de Jessé, en bois sculpté polychrome, est remarquable, parait qu’il serait le plus beau du monde..

         Nous longerons le Douro par les quais Ribeira, un entassement indescriptible de maisons colorées, accolées à la falaise, de petits restos en tout genre, tous parasols sortis où se presse une foule de Portugais. Il est vrai que nous sommes samedi.

         Nous avons pris nos billets pour le Yello tour, comprenant un circuit en ville avec un Citybus, une mini croisière sur le Douro pour voir les ponts de Porto et une dégustation à la cave Calem. Nous ferons donc cette dernière ce soir.    

         Traversons le fleuve sur le Pont Luis I qui est le symbole de la ville et commencerons donc la visite de la cave, nous allons apprendre les méandres de la fabrication de célèbre Porto.

 

 

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         Les vieilles traditions expliquent la symbiose entre le fleuve, la terre et le vin. Les raisins sont récoltés dans la vallée haute vallée du Douro où le micro climat (chaleur et peu de pluie) et le sol schisteux sont très propice à culture de la vigne. Le vin est fait dans la région, dans des cuves en inox, fermenté seulement un jour pour les blancs, trois ou cinq jours pour les rouges. Il est ensuite transporté par camions citerne (avant en bateaux, les rabelos) dans les chais de Vila de Gaïa, rive gauche du Douro, face à Porto, où ils sont mis en fût de chêne et traités en conséquences. Donc les meilleurs sont les « vintage », puis les « LBV », les réserves spéciales et les réserves. Nous dégusterons donc un porto blanc et un porto rouge, très bons, mais sommes pas connaisseurs. Brigitte y prend goût, mais très vite ses idées se brouillent et la plaisanterie va bon train….

         Mais « Saga Portugal » va commencer. Empruntons le funiculaire (Brigitte n’ayant pas la forme pour escalader encore pas mal de marches) pour nous rendre à l’arrêt bus N°15, comme prévue, mais voilà que le chauffeur ne veut pas notre carte de transport. Donc allons prendre le 906, que nou

s avait indiqué à l’office du tourisme, mais ce dernier est face à la gare. Nous voilà partis pour la gare. Mais ô surprise le 906 ne nous conduit pas au camping. Retour à l’arrêt précédent pour le 15 que nous payerons. L’attente est longue. Chouette le N°15 arrive et sous nos yeux ébahis se transforme en 12 et dessert une autre ligne. Que faire ? Attendre !!! Et voilà que le 12 qui arrive se transforme en 15… A ne rien y comprendre. Cela nous permettra de voir Porto by night…Mais une surprise nous attend encore à une station, le bus s’arrête et nous devons descendre pour en prendre un autre. Avons encore jamais vu cela…. Voilà comment on arrive exténués au camping à 21h30.

 

        

19 septembre

 

         Les renseignements pour le bus 906 nous semble encore une fois erronés, nous trouvons enfin l’arrêt, mais il ne va pas où l’on veut. Encore une chance nous pouvons avoir une correspondance. Mais le chauffeur nous indique le mauvais arrêt, avons failli partir en sens inverse. Décidément avons beaucoup de mal avec les transports de Porto.  

         Ouf ! Nous débarquons sur le quai de Villa Gaïa, super. Réservons notre restaurant et allons faire la mini croisière avec Azul Douro. Embarquons pour une petite heure de balade sous les  ponts de Porto, mais hélas sans une seule explication.

 

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         Fort heureusement nous sommes un peu documentés, les rives du Douro sont donc reliées par des ponts remarquables, comme l’on dit souvent « des tours Eiffel à l’horizontale ».

         Le grandiose pont routier D. Lui I est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, est sans doute le plus spectaculaire. Deux tabliers métalliques permettent de desservir à la fois la ville haute et la ville basse et en plus la ligne de métro circule sur la partie supérieure, mais les piétons peuvent aussi l’emprunter. Construit entre 1880 et 1886, par un société Belge, suivant la technique Eiffel, il a une portée de 172m.

 

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         L'emblématique pont ferroviaire Maria Pia est encore un pont historique élégant avec une seule arche de 350 m de portée, entièrement métallique il est l’œuvre de Gustave Eiffel 1877. Désormais fermé il est remplacé par le pont ferroviaire Sâo Joâo.

 

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         Le pont routier d’Arrâbida, que nous avons emprunté par IC1, passe près de l’embouchure du fleuve, qu’il franchit d’une seule arche en béton armé de 270m.

 

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         Le pont de Freixo inauguré en 1995 permet de contourner la ville.

         Après cette petite entrée en matière, l’air du fleuve à aiguisé notre appétit et le restau est bienvenu. Nous sommes prévenus vaut mieux éviter les petiscos, qui ne sont jamais offerts et, comme dit le routard la tentation est forte mais attention à l’addition. Effectivement c’est bien tentant, mais nous résistons car les plats sont très copieux et le buffet de desserts à volonté nous tente. Cabri frit pomme de terre et verdure (genre d’épinards à l’ail) repas excellent. Je ne décrirai pas les desserts, gâteaux et fruits en quantité mais regardez plutôt mon assiette. La note est un peu plus importante que d’habitude mais c’était dimanche…..

 

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         Maintenant nous allons sillonner la ville et surtout le quartier historique en yellow bus, sur le dernier étage, cheveux au vent. Nous avions vu, à pied, l'essentiel, hier. 

         Nous sommes maintenant au top, pas de problème pour les bus et leurs correspondances. Notre chauffeur conduit toujours aussi vite, klaxonnant pour signaler son arrivée lorsque la rue est très étroite et sa conduite tient de la prouesse d'un pilote de course.  Mais …. Nous partons demain.

 

                          

 

 

Publié dans PORTUGAL EN CC 2010

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